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La seringuera “verde” Marina Silva, incognita sul voto di domenica in Brasile

Domenica si elegge il successore di Lula, in Brasile. Sarà Dilma Rousseff a succedergli (vedi ritratto in un post precedente). Sul voto incombe però l’incognita della verde Marina Silva – l’ex “seringuera” ammalata di varie malattie tropicali prese suil lavoro – che non mette a disposizioni i suoi voti del primo turno (19%). Chi è la candidata ecologista? E che ruolo avrà in futuro? Un ritratto da Libération. Eccolo:

Marina Silva, l’ombre verte de Lula

La percée de la candidate écologiste prive Dilma Rousseff, la favorite, d’une victoire dès le premier tour.

Sous les apparences fragiles d’un corps malmené par les maladies tropicales, Marina Silva (Parti vert) laisse transparaître une détermination qui l’a propulsée, dimanche, au rang d’arbitre de la présidentielle brésilienne dont le second tour aura lieu le 31 octobre. Cette métisse chétive aux yeux cernés par la fatigue des meetings de campagne a réussi l’exploit de regrouper près de 20 % des voix (19,6 millions d’électeurs) sur son nom. Elle a surtout infligé un sérieux camouflet à Dilma Rousseff, la candidate du Parti des travailleurs (PT, au pouvoir) façonnée par le très populaire président Lula, que les sondages unanimes donnaient victorieuse au premier round. Le report des voix capitalisées par Silva livrera les clés du palais présidentiel à Rousseff, qui reste hyperfavorite, forte de ses 46,9% de suffrages, ou au candidat de l’opposition, le social-démocrate José Serra (32,61%).

Paludisme. A 52 ans, Marina Silva, a une trajectoire personnelle qui se calque étonnamment sur celle de Luiz Inácio «Lula» da Silva, le syndicaliste miséreux devenu président, dont le second mandat s’achève à la fin de l’année. Née en février 1958 dans une famille nombreuse de l’Etat d’Acre (Amazonie), elle est très tôt contrainte de devenir seringuera (récolteuse de latex sur les hévéas) en pleine jungle, comme son père. Elle y attrapera le paludisme, l’hépatite et la leishmaniose, une maladie parasitaire. Orpheline à 14 ans, elle doit quitter la jungle pour Rio Branco, la capitale de l’Etat afin de se faire soigner. Elle y sera alphabétisée à 16 ans par un ordre religieux, la Congrégation des esclaves de Marie, fait des ménages pour survivre et finit par s’inscrire à l’université fédérale, où elle décroche une licence d’histoire.

C’est là que son destin bascule : étudiante, elle fait ses classes comme militante écologiste en épousant la cause des seringueros défendus par Chico Mendès, leur leader qui sera assassiné en 1988 par les milices des grands propriétaires terriens. Devenue vice-coordinatrice de la Centrale unique des travailleurs (CUT, liée au PT), Marina Silva entre finalement au Parti des travailleurs. Soutenue par Lula, elle est triomphalement élue sénatrice à l’âge de 36 ans et porte son combat pour la protection de l’environnement et la défense de la forêt amazonienne dans l’arène parlementaire.

Cette militante entière – au point d’être taxée d’intégriste par ses détracteurs – est nommée moins de dix ans plus tard ministre de l’Environnement du gouvernement Lula. A la tête de son ministère, elle continue à promouvoir un développement raisonné, une défense pointilleuse de la forêt amazonienne et une totale hostilité aux organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture. Les passes d’arme musclées qui l’opposent à l’époque à la ministre de l’Energie, Dilma Rousseff, à propos de l’ambitieux programme de constructions de barrages en pleine Amazonie laisseront des traces. Marina Silva démissionne du gouvernement en 2008, puis quitte le PT l’année suivante pour intégrer les Verts et en devenir la candidate à la présidentielle.

corruption. Au soir du premier tour, José Serra lui a immédiatement tendu la main en assurant qu’elle avait «contribué à l’ouverture du jeu démocratique au Brésil». Elle a de fait brisé le bipartisme PT-Parti de la social-démocratie du Brésil (PSDB) en imposant les Verts comme troisième force. Même si un nombre non négligeable de ses électeurs a joué de son nom comme d’un vote sanction contre les scandales de corruption et de trafic d’influence qui ont obscurci le bilan politique de Lula. Marina Silva puise également ses voix dans les milieux éduqués, jeunes et généralement aisés des grandes villes. Elle a ainsi réussi le tour de force de sortir majoritaire du scrutin à Brasilía, la capitale fédérale du Brésil, loin devant Rousseff et Serra.

Si une grande partie de la direction nationale des Verts l’incite à prendre parti pour José Serra, un ex-ministre de la Santé qui s’est illustré par son combat pour la baisse du prix des médicaments contre le sida, Silva pourrait tout aussi bien décider d’afficher une neutralité totale. Evangéliste très pratiquante de l’église de l’Assemblée de Dieu, Marina Silva déclarait au matin du premier tour se «confier à Dieu et aux électeurs».

Mère de quatre enfants, elle ne goûte aucunement les positions libérales du Parti des travailleurs sur les questions de société. Au grand dam des militants les plus progressistes du Parti vert, elle a ainsi rayé de son programme la dépénalisation de la marijuana, le droit à l’avortement ou la fin du service militaire obligatoire. Un ralliement à Dilma Rousseff la priverait du soutien des franges les plus moralistes de la société, obérant ainsi le poids de la «troisième voie» brésilienne. Mais Lula pourrait se révéler un médiateur fort convaincant pour l’inciter à se prononcer en faveur de sa dauphine.

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