Informazioni che faticano a trovare spazio

Saviano accusato di “‘plagio” anche da The Daily Beast

Di nuovo accuse di plagio per Roberto Saviano, stavolta dal Daily Beast (The Daily Beast è un sito web di informazione ed opinioni statunitense, fondato e redatto da Tina Brown, precedente editrice di Vanity Fair e The New Yorker…). Ce ne parla Libération:
Copier-coller
Roberto Saviano de nouveau accusé de plagiat
Par Robert Maggiori — 28 septembre 2015 à 17:20
Un article de The Daily Beast accuse l’écrivain italien d’avoir reproduit des articles dans son dernier livre, «Extra pure», sur le trafic de cocaïne.
Le best-seller mondial Gomorra (Gallimard, 2007) avait déjà valu à Roberto Saviano des accusations de plagiat, ne concernant, il est vrai, que «0,6%» de l’ouvrage (ce que la cour de Cassation italienne a estimé ne pas porter atteinte à son originalité). Avec Zero Zero Zero : viaggio nell’inferno della coca, traduit en français l’an dernier sous le titre Extra pure : Voyage dans l’économie de la cocaïne (Gallimard), les choses semblent plus compliquées, si l’on en juge par l’«émoi» que l’affaire suscite dans les médias transalpins.
Le livre vient d’être publié aux Etats Unis. Le New York Times l’a accueilli fraîchement, mais c’est un article de Michael Moynihan, journaliste, éditeur et musicien, publié sur le site The Daily Beast, qui a mis le feu aux poudres. Le journaliste américain accuse en effet «the Rushdie of Rome» (depuis la publication de Gomorra, et en raison de ses combats contre la mafia, Roberto Saviano vit caché et sous protection policière, comme Salman Rushdie après la fatwa prononcée contre lui) d’avoir copié de nombreuses informations sans citer ses sources. Par exemple, en décrivant la structure interne de la bande de trafiquants mexicains Los Zetas, Saviano écrit que «des sources méxicaines et américaines ont révélé que…», alors que cette description est celle que l’on trouve exactement sur Wikipedia.
«Sources ouvertes»
En tenant compte des «variations» dues aux «allers et retours» des traductions (de l’anglais ou de l’espagnol à l’italien, puis de l’italien à l’anglais), Moynihan montre en outre que les passages de Extra pure concernant l’assassinat en septembre 2009 du reporter et réalisateur franco-espagnol Christian Poveda (auteur de La Vida loca, un long métrage sur les bandes criminelles du Salvador), sont copiés-collés pour une part d’un article de Deborah Bonello paru dans le Los Angeles Times et, pour une autre, du journal salvadorien El Faro. Les pages que Saviano consacre au crime organisé en Russie porteraient, elles aussi, quelques traces d’«emprunts» non-reconnus, notamment à une enquête du St. Petersburg Times, à un article de Robert I. Friedman paru dans le Village Voice et à son livre Red Mafiya : How the Russian Mob Has Invaded America. Et d’autres encore, que Moynihan cite consciencieusement, en mettant côte à côte les paragraphes de Saviano et les paragraphes d’origine… non cités.
L’écrivain, dont le poids politique et culturel en Italie est considérable, s’est bien évidemment défendu, entre autres dans un article de la Repubblica du 25 septembre, où il écrit : «Dans un livre qui n’est pas un essai, mais justement un roman non-fictionnel, il n’y a pas à citer tous ceux qui ont écrit sur un sujet : surtout quand les sources sont ouvertes, comme dans le cas de ce document du FBI (rapporté par Moynihan), donc des sources communes, ou comme les documents gouvernementaux sur les organisations criminelles du Guatemala, dans le cas des Kaibiles – autant d’exemples sur lesquels s’est exercé mon critique américain. Si, par hypothèse, je décrivais l’écroulement des Twin Towers, comment ferais-je pour citer tous ceux qui ce jour-là ont décrit l’événement ? De même, quand je décrirai l’écroulement des tours, j’utiliserai des mots similaires puisque les sources sont identiques et, surtout, parce que cette source commune, c’est la réalité : l’attaque terroriste est advenue, c’est une nouvelle, et il n’y a pas mille manières de raconter une nouvelle. Les interprétations, elles, peuvent, oui, être infinies, et à elles doit être attribuée une paternité. Toujours.»

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