Informazioni che faticano a trovare spazio

Internet e le schedature cinesi

Da Libération del 6.5.2010: vuoi fare un sito, presentati al commissariato, vuoi commentrare, nome e cognome…

Internet en Chine : Pékin peut faire encore pire


Jingjing et Chacha, mascottes de la police de l’Internet

Le chiffre est rond, le symbole est fort, le gouvernement est fier : l’agence Chine Nouvelle confirme que le seuil des 400 millions d’internautes chinois a bel et bien été franchi récemment. Ils sont 404 millions très exactement (ou plutôt très approximativement, vu l’échelle…), selon les chiffres très officiels du Bureau de l’information du Conseil d’État. 346 millions d’entre eux ont un accès haut débit, et un peu plus de la moitié — 233 millions — sont connectés depuis leur téléphone portable. Ça en fait, du monde… à surveiller.
Il semble qu’à l’approche du demi-milliard d’internautes, les mesures de contrôle actuellement appliquées dans l’empire du Milieu ne suffisent plus à rassurer le gouvernement. Le great firewall qui analyse les mots-clés et filtre les pages web, la carte d’identité qu’il faut fournir au commissariat de police pour candidater à l’ouverture d’un site en « .cn », encore l’incitation à dénoncer les « débordements » sur la toile, tout cela constitue de bonnes bases mais reste insuffisant. Car la surveillance des contenus « nocifs » est entravée par l’anonymat qui est de mise sur Internet. Tout le monde s’exprime sous pseudonyme, comment voulez-vous vous y retrouver ? Désormais, le Bureau d’information souhaite que chaque internaute ne puisse donner son opinion en ligne qu’en donnant sa véritable identité. Commentaires aux articles, messages sur des forums de discussion : toutes les formes d’expression personnelle devront être associées à une carte d’identité chinoise. « Nous réfléchissons également à un système d’authentification des identités pour les utilisateurs de forums (BBS) », indique Wang Chen, responsable du Bureau d’information et numéro deux du Département de la propagande du Parti communiste.
Le China Daily, de son côté, rapporte que le durcissement des règles sera étendu aux réseaux de téléphonie portable. Depuis une modification de la loi sur les secrets d’Etat le 29 avril, opérateurs mobiles et fournisseurs d’accès à Internet sont priés de coopérer avec les autorités pour « rapporter, mais aussi détruire les informations qui dévoilent des secrets d’Etat » après avoir enquêté sur leur diffusion en enregistrant les données transitant par les réseaux. Les secrets d’Etat désignés par la loi sont classés en sept catégories, dont l’économie, les affaires militaires, la politique étrangère, les projets de développement social, la technologie et « d’autres secrets définis par les autorités ». Un professeur à l’Université chinoise de sciences politiques et de droit explique au China Daily que « les journaux en papier ne sont plus les seuls médias à diffuser de l’information. Sans la coopération des gestionnaires de réseau et des fournisseurs de services, les autorités ne pourraient pas rassembler les preuves pour résoudre ce genre d’affaires. » Aucune enquête ne devrait pouvoir être lancée sans ordre gouvernemental, mais plusieurs sources chez les opérateurs concernés craignent déjà des abus ou des détournements de ce pouvoir pour étouffer les sujets politiques sensibles.

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