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Polanski rompe il silenzio: ho già scontato la pena 33 anni fa….

Polanski parla. Si difende. Dice di aver ammesso la sua colpa 33 anni fa e di aver scontato già il carcere nel pemitenziario di Chino. Perciò ripete: Non posso più tacere…
La lettera è stata pubblicata su internet il 2 maggio nel sito di Bernard Henri-Lèvy, amico del regista. Il testo integrale della lettera da Libération del 2.5.2010:

Monde 02/05/2010 à 20h30 (mise à jour à 22h36)

«Je ne peux plus me taire»

Roman Polanski sort de son silence et publie une lettre qu’il destine à l’opinion publique.

Roman Polanski, le 11 octobre 2006.

Roman Polanski, le 11 octobre 2006. (REUTERS)
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Polanski brise le silence. Depuis son arrestation en Suisse le 27 septembre, à la demande de la justice américaine, Roman Polanski s’était tu. Après sa mise en résidence surveillée le 4 décembre, il continuait à garder le silence. Mais alors que l’extradition vers les Etats-Unis se précise, le cinéaste a décidé de s’adresser à l’opinion publique. Il a rédigé ce texte «Je ne peux plus me taire», publié sur le site de La règle du jeu dirigé par son ami Bernard-Henri Lévy. Il sera diffusé demain lundi dans le New York Times, El Pais, la Repubblica, plusieurs journaux allemands et suisses. Libération, qui publiera aussi ce texte, y consacrera trois pages. Voici son texte.

«Je ne peux plus me taire !

Depuis 7 mois, le 26 septembre 2009, date de mon arrestation à l’aéroport de Zurich où je me rendais pour recevoir des mains du représentant du ministère de la Culture suisse un hommage pour l’ensemble de mon travail, je n’ai pas souhaité m’exprimer et j’ai demandé à mes avocats de limiter leurs commentaires à l’indispensable.
Je voulais que les autorités judiciaires de Suisse et des Etats-Unis ainsi que mes avocats puissent faire leur travail sans polémique de ma part.
J’ai décidé de rompre le silence pour m’adresser directement à vous sans intermédiaires et avec mes propres mots.
Comme chacun d’entre nous, j’ai eu, dans ma vie, ma part de drames et de joies et je ne vais pas essayer de vous demander de vous apitoyer sur mon sort, je demande seulement d’être traité comme tout le monde.
C’est vrai : il y a 33 ans j’ai plaidé coupable, j’ai exécuté une peine à la prison de droits communs de Chino, pas dans une prison de VIP, qui devait couvrir la totalité de ma condamnation. A ma sortie de prison le juge a changé d’avis et a prétendu que le temps passé à Chino n’était pas l’exécution intégrale de ma condamnation et c’est ce revirement qui a justifié mon départ des Etats Unis.
Cette affaire a été sortie de sa torpeur de trente ans par une cinéaste qui a voulu faire un documentaire et qui a recueilli les témoignages des personnes concernées à l’époque sans que je ne participe ni de près ni de loin à ce travail. Ce documentaire a mis en lumière le fait que j’avais quitté les Etats-Unis parce que je n’avais pas été traité équitablement ; et il a, aussi, déclenché la vindicte des autorités judiciaires de Los Angeles qui se sont senties attaquées et ont décidé de demander mon extradition à la Suisse où je me rends régulièrement depuis plus de trente ans, sans jamais avoir été inquiété.
Aujourd’hui je ne peux plus me taire !
Je ne peux plus me taire parce que les autorités judiciaires américaines viennent de décider, au mépris de tous les arguments et dépositions de tierces personnes, de ne pas accepter de me juger hors ma présence, alors que la même Cour d’appel avait recommandé le contraire.
Je ne peux plus me taire car la victime a été déboutée par la Cour de Californie dans sa énième demande d’arrêter, une fois pour toutes, les poursuites à mon égard et pour cesser d’être harcelée chaque fois que l’on reparle de cette affaire.
Je ne peux plus me taire car mon affaire vient de connaître un énorme rebondissement : le 26 février dernier Roger Gunson le procureur chargé de l’affaire en 1977, aujourd’hui à la retraite, a déclaré sous serment devant le juge Mary Lou Villar, en présence de David Walgren, le procureur actuel qui avait tout loisir de le contredire et de l’interroger, que le 19 Septembre 1977 le juge Rittenband avait déclaré à toutes les parties que ma peine de prison au pénitencier de Chino correspondrait à la totalité de la peine que j’aurais à exécuter.
Je ne peux plus me taire car la demande d’extradition aux autorités suisses est basée sur un mensonge : dans cette même déposition le procureur Roger Gunson a ajouté qu’il était mensonger de prétendre, comme le fait l’actuel procureur dans sa demande d’extradition, que le temps passé à Chino a été un temps consacré à des examens psychologiques.
Dans cette demande, il est dit que je me suis enfui pour ne pas subir une condamnation de la justice américaine ; or dans la procédure «plaider coupable» j’avais reconnu les faits et j’étais retourné aux Etats-Unis pour exécuter ma peine : il ne restait plus que de faire entériner cet accord par le tribunal avant que le juge décide de renier l’accord pris pour se faire une notoriété médiatique à mes dépens.
Je ne peux plus me taire car, depuis plus de 30 ans, ce sont mes avocats qui ne cessent de répéter que j’ai été trahi par le juge, que le juge s’est parjuré, et que j’ai exécuté ma peine ; aujourd’hui c’est le procureur de l’affaire, à la réputation irréprochable, qui sous la foi du serment, a confirmé tous mes dires et cela a une toute autre portée et projette sur cette affaire une tout autre lumière.
Je ne peux plus me taire car aujourd’hui les mêmes causes produisent les mêmes effets et le nouveau procureur qui s’occupe de cette affaire et qui a demandé mon extradition est lui aussi en campagne électorale et a besoin de notoriété médiatique…!
Je ne peux plus me taire parce que les Etats-Unis continuent de réclamer mon extradition, plus pour me livrer en pâture aux médias du monde entier que pour prononcer un jugement sur lequel un accord a été pris il y a 33 ans.
Je ne peux plus me taire parce que je suis assigné à résidence à Gstaad au prix du versement d’une très grosse caution que je n’ai pu recueillir qu’en hypothéquant l’appartement que j’habitais
depuis plus de 30 ans, que je suis loin de ma famille et que je ne peux plus travailler.
Voilà ce que j’avais à vous dire en restant dans l’espoir que la Suisse reconnaîtra qu’il n’y a pas lieu à extradition et que je pourrai retrouver la paix et ma famille en toute liberté dans mon pays.
Roman Polanski»

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