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Mal-vivre: il venerdì di preghiera non ferma gli scontri in Algeria. Il primo morto

Venerdì, gli scontri continuano in Algeria. Ancora giovani per strada contro ciò che chiamano il “mal-vivre”. Dopo Algeri, anche Annaba e Lauriers-Roses. E di nuovo Orano. Nel Maghreb continuano gli scontri, innescati in Tunisia. ormai da diversi giorni. La stampa italiana non se ne cura. Solo quella francese, l’articolo di Libération del 7.1.2011:

Monde 07/01/2011

Nouvelles manifestations violentes en Algérie

Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont repris vendredi à Alger. De violents incidents ont également éclaté à Annaba, dans l’est de l’Algérie, où des manifestants ont affronté la police.

A Alger, dans le quartier populaire de Belouizdad (Belcourt), des groupes de jeunes ont affronté avec des pierres et des bouteilles en verre des policiers déployés en masse et lourdement armés, selon ces sources. Les policiers se sont opposés aux manifestants en faisant usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes.

A Annaba, épargnée jusqu’à présent par la contestation qui s’est étendue depuis son début à une dizaine de départements, de violents incident ont éclaté après la grande prière du vendredi dans le quartier populaire dit «gazomètre». Les échauffourées se sont ensuite étendues à la cité voisine des Lauriers-Roses avant que les manifestants ne coupent avec des barricades la principale artère menant vers le Centre hospitalier universitaire de la ville, selon la même source.

«Mal-vivre»

A Oran, la grande métropole de l’ouest algérien, où plusieurs édifices publics avaient été saccagés mercredi soir, les échauffourées ont repris vendredi après-midi dans la quartier du Petit-Lac, à quelque 2 km de la ville. Des dizaines de jeunes ont attaqué avec des pierres des policiers qui ont riposté avec des grenades lacrymogènes.

Depuis plus d’une semaine, de petits groupes de jeunes dénoncent un peu partout dans le pays ce qu’ils appellent leur «mal-vivre», que ce soit faute d’emploi -plus de 20% des jeunes sont chômeurs- ou faute de logements. (lire le reportage de Libé, en zone payante)

Les jeunes -les moins de 30 ans constituent 75% des 35,6 millions d’Algériens- dénoncent aussi pèle-mêle la cherté de la vie, les passe-droits et la corruption.

Première réaction officielle du pouvoir: le ministre algérien de la Jeunesse et des sports Hachemi Djiar a appelé les jeunes manifestants à «dialoguer de façon pacifique», estimant que «la violence n’a jamais donné de résultats».

Hachemi Djiar, cité par l’agence de presse APS, a appelé les jeunes qui ont saccagé des édifices publics et des commerces à «réfléchir et à voir tout ce qui a été réalisé en Algérie en un laps de temps quand même record». «Les jeunes doivent comprendre qu’ils n’ont pas de pays de rechange. Les carences décriées peuvent être résolues de façon pacifique et avec un peu de patience», a-t-il dit.

«Manque de maturité»

Pour Hachemi Djiar, ces jeunes sont des «innocents (qui) ont grandi à une période où le pays vivait au rythme du sang et des larmes (et) doivent être orientés et assistés par tout le monde à commencer par leurs familles». «La souveraineté du pays est un acquis que les jeunes n’ont pas le droit de sacrifier sur l’autel de la pression sociale ou par manque de maturité, pour donner l’opportunité à des étrangers de tenter de s’immiscer dans les affaires de l’Algérie», a ajouté le ministre.

Plus tôt dans la journée, le ministre algérien du Commerce Mustapha Benbada avait annoncé la tenue d’un Conseil interministériel samedi, pour examiner les moyens de juguler la flambée des prix des produits de base, phénomène à l’origine des émeutes.

Les imams des mosquées d’Algérie avaient également appelé au calme et à la sérénité lors de la grande prière hebdomadaire.

(Source AFP)

Altre notizie dal giornale El Watan:

Una vittima a Ain Hadjel . L’edizone online del quotidiano algerino El Watan riferisce della morte di un manifestante, raggiunto da alcuni colpi d’arma da fuoco. La vittima è un giovane di 18 anni, deceduto nel comune di Ain Hadjel, circa 200 km a sud est di Algeri. Negli scontri sono rimasti feriti anche tre agenti.

Guerriglia nella capitale. Una violenta battaglia tra polizia e manifestanti è scoppiata nel pomeriggio in uno dei quartieri centrali di Algeri, tra Belcourt e Ruisseau, mentre a Bordj El Kiffan, nella periferia orientale, un incendio

è divampato nel deposito della nuova linea tramviaria ancora in costruzione. Nel centro della capitale giovani manifestanti si sono scontrati con agenti in tenuta anti sommossa. L’odore acre dei lacrimogeni sparati dalla polizia ha invaso tutto il quartiere e colonne di fumo si sono alzando da varie zone della città.

I gruppi di manifestanti, principalmente giovanissimi, hanno tentato di dirigersi verso la centrale piazza Premier Mai ma sono stati respinti a più riprese dalle forze dell’ordine. Resta alta la tensione anche in altri quartieri della capitale: a Baraki è stata devastata una fabbrica di televisori che dava lavoro a 300 persone, mentre a Sidi M’Hamed è stato saccheggiato un museo. La polizia è stata scherata in forze intorno alle principali piazze e ha bloccato l’accesso a diverse zone della città.

La protesta ha coinvolto anche il centro di Tizi Ouzou, capoluogo della Cabilia. Decine di giovani, scrive El Watan Online, hanno bloccato il centro della città berbera ed eretto barricate con cassonetti e blocchi di cemento, fronteggiando gli agenti

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