Il giornale online del maghreb El Watan ha raccolto questa mattina da fonti del ministero degli esteri tunisino irritazione per le dichiarazioni del ministro dell’interno Roberto Maroni sull’invio di agenti italiani in Tunisia per contrastare l’esodo dei profughi diretti in Italia. L’articolo:
Clandestins: Tunis rejette “toute ingérence”
le 14.02.11 | 08h43
La Tunisie rejette catégoriquement “toute ingérence dans ses affaires…
La Tunisie rejette catégoriquement “toute ingérence dans ses affaires intérieures” mais est “prête à coopérer” avec les autres pays pour enrayer l’exode vers l’Europe de clandestins tunisiens, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
La Tunisie rejette catégoriquement “toute ingérence dans ses affaires intérieures” mais est “prête à coopérer” avec les autres pays pour enrayer l’exode vers l’Europe de clandestins tunisiens, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères.
La Tunisie “affirme son rejet catégorique de toute ingérence dans ses affaires intérieures ou de porter atteinte à sa souveraineté”, a déclaré à l’agence officielle TAP un responsable du ministère des Affaires étrangères sous couvert d’anonymat.
Cette source réagissait à la déclaration du ministère italien Roberto Maroni qui a dit dimanche son intention de demander l’autorisation de déployer des policiers italiens en Tunisie.
Quelque 5.000 clandestins, pour la plupart tunisiens, sont arrivés sur la petite île italienne de Lampedusa en cinq jours et l’Italie, qui craint une crise humanitaire et a demandé l’aide internationale.
“Autant la Tunisie est fortement attachée à préserver la relation d’amitié et de coopération établies avec l’Italie et à les promouvoir davantage, autant elle exprime son étonnement face à cette position”, a ajouté le responsable.
Dans un communiqué, le ministère a par ailleurs indiqué que les autorités de transition étaient “prêtes à coopérer” avec les autres pays sur ce dossier.
“La Tunisie réitère sa disposition à coopérer avec les pays frères afin d’identifier les solutions au phénomène de l’émigration clandestine”, déclare-t-il.
“La Tunisie aspire à examiner cette question en toute transparence avec les responsables italiens lors de prochains contacts au cours des jours à venir”, ajoute-t-il.
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a annoncé dimanche soir une visite éclair en Tunisie lundi après-midi, au cours de laquelle il doit rencontrer le Premier ministre Mohammed Ghannouchi, en marge d’un voyage prévu de longue date en Syrie et en Jordanie. Le chef de la diplomatie de l’UE, la Britannique Catherine Ashton, est également attendue dans la matinée à Tunis.