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Panahi, dagli arresti domiciliari: “Sono un cineasta, devo filmare l’Iran e gli iraniani”

Teheran: il regista Jafar Panahi, agli arresti domiciliari, parla con un  regista francese , Jean Louis Martinelli. “Come cineasta devo filmare l’Iran e gli iraniani”. Un appello al mondo.  Su Libération  del 6.3.2011:
Culture 06/03/2011 à 20h00

Jafar Panahi: «En tant que cinéaste, je veux et dois filmer l’Iran et les Iraniens»

Le metteur en scène Jean-Louis Martinelli a rencontré, le 21 février, le cinéaste iranien condamné en décembre à six ans de prison par Téhéran et actuellement en liberté sous caution. Il raconte.

Du 12 au 20 février, le metteur en scène Jean-Louis Martinelli fut invité par les programmateurs du Festival de Téhéran (Iran) à animer un atelier d’acteurs. A cette occasion, le directeur du Théâtre des Amandiers de Nanterre a tenu un journal. Avec le site la Régle du jeu, Libération publie demain, lundi, le récit de sa dernière journée sur place, le 21 février, consacrée à sa rencontre avec le cinéaste iranien Jafar Panahi, condamné en décembre à six ans de prison par le pouvoir et actuellement en liberté sous caution. Extraits.

«Avant même d’entrer dans le vif du sujet, nous lui faisons part de notre désir de témoigner de notre rencontre tout en lui demandant s’il le souhaite d’une part et si une telle initiative ne peut lui nuire. “Parlez, écrivez, témoignez de la façon dont vous pouvez et souhaitez le faire, c’est une des conditions de ma survie. Ma situation ne peut pas être plus difficile. Le silence, c’est la mort”.

Il a souvent été dit ou raconté que Jafar Panahi avait été condamné en qualité d’opposant ou sur la base d’un film qu’il s’apprêtait à tourner. Sans aucun doute. Il s’agit bien là du fond de la question mais le déroulement des faits est encore plus terrible. (…) “Je vis là la pire des situations. A tout moment, l’on peut venir me chercher pour me jeter en prison. Je me refuse à téléphoner à mes amis, de peur de les mettre en danger et leur demande, pour les mêmes raisons, de ne pas parler de moi. Certes, je pourrais partir à l’étranger. D’ailleurs, probablement, ma mise en liberté, en résidence surveillée, répond à cet objectif. Je suis sûr qu’ils fermeraient les yeux sur mon départ mais je ne le ferai pas. Ma place est ici. Tout d’abord en tant que cinéaste, je veux et dois filmer l’Iran et les Iraniens dont je connais la façon de penser, la manière de marcher, de manger, de respirer. (…) L’autre raison pour laquelle je ne peux partir c’est ceci: que je le veuille ou non, je suis devenu, malgré moi, un symbole et, si je partais, tout le sens de mon travail serait perdu et je laisserais dans le désarroi tous ceux qui, ici, mènent un combat pour que la vie change.”»

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