Francia, il filosofo Luc Ferry alla tv su Canal Plus rivela che un ex ministro è pedofilo e che frequentava orege con minori marocchini in Marocco. Subbuglio in Francia. Da Libération dell’1.6.2011:
Politiques 01/06/2011 à 13h01 (mise à jour à 19h00)
Accusations de Ferry contre un ex-ministre: ouverture d’une enquête
préliminaire
Le philosophe a été très critiqué par la droite qui le presse de transmettre à la justice le nom de la personnalité politique qu’il accuse d’avoir entretenu des relations pédophiles au Maroc.
L.EQ.
Ça déballe pas mal après l’affaire Strauss-Kahn! Alors que l’on débat, depuis trois semaines à longueur d’émissions politiques, sur ce que les médias savent mais taisent des vices cachés des politiques, Luc Ferry a lâché une bombe, lundi soir, sur Canal+: un «ancien ministre» – dont il ne livre pas le nom – se serait «fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons», et «les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier le Premier ministre» de l’époque en auraient été informés.
Le parquet de Paris a ouvert, dans l’après-midi, une enquête préliminaire, confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire, afin que le philosophe précise ses déclarations.
«Probablement nous savons tous, ici, de qui il s’agit…», s’était-il alors contenté d’insinuer. Air interloqué du présentateur Ali Baddou. «Eh bien moi, je sais et je ne suis pas le seul», claironne Ferry, tout en admettant n’avoir pas de preuve mais des «témoignages». L’ancien chef du gouvernement, Jean-Pierre Raffarin, assure, lui, sur son blog, «ignorer totalement à quels événements» son ex-ministre «fait référence».
Ils ont été nombreux, particulièrement à droite, à tomber à bras raccourcis sur le philosophe et ex-ministre. L’angle d’attaque: pourquoi faire part de cette affaire sur le plateau du Grand Journal et non à la justice, compte tenu de la gravité des faits évoqués? Ferry en a trop dit ou pas assez, impossible de s’arrêter au milieu du gué. Et qu’importe si Ferry, même persuadé «que l’histoire est vraie», craint, s’il transmettait l’identité de la personnalité visée, d’être «mis en examen et à coup sûr condamné