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Assange studia da Strauss Kahn

Assange studia mosse alla Strauss Kahn: se ce l’ha fatta l’ex dg Fmi perché non lui di Wikileaks? Da Le Monde del 12.7.2011:

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L’affaire Assange au prisme de l’affaire DSK

LEMONDE.FR | 12.07.11 | 20h25   •  Mis à jour le 12.07.11 | 22h15

C’est l’autre feuilleton politico-judiciaire autour d’une plainte pour viol, celui que l’affaire Dominique Strauss-Kahn a éclipsé : mardi 12 juillet s’est ouvert à Londres le procès en appel de l’extradition de Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks. Les deux affaires n’ont a priori rien à voir : d’un côté, l’un des hommes les plus puissants de la planète, accusé de viol par une femme de chambre. De l’autre, un homme dans le collimateur des Etats-Unis, réfugié en Suède, et accusé de viol et d’agression sexuelle par deux contributrices bénévoles de WikiLeaks. Pourtant, au-delà du fait qu’il s’agit de part et d’autre d’accusations de viol, des similitudes existent, que les défenseurs de Julian Assange eux-mêmes prennent soin de mettre en avant, notamment sur le compte Twitter de WikiLeaks.

Dans les deux dossiers, des proches des accusés évoquent un complot. La socialiste Michèle Sabban, proche de Dominique Strauss-Kahn, s’interroge ainsi début juillet sur des “connexions” entre le groupe Accor et des “officines françaises”. Le 22 août 2010, alors qu’il est toujours à Stockholm, Julian Assange lui-même explique avoir “été averti que, par exemple, le Pentagone nous jouerait de vilains tours pour nous détruire“.

Dans les deux dossiers, les suspects – DSK comme Assange sont des séducteurs compulsifs – affirment avoir été mis en garde sur le fait que leur rapport aux femmes pourrait être utilisé contre eux. “On m’avait mis en garde contre des pièges sexuels”, déclarait ainsi le cofondateur de WikiLeaks, peu après le dépôt des plaintes le visant. Lors d’un déjeuner avec des journalistes de Libération, Dominique Strauss-Kahn avait imaginé que puisse surgir “une femme [qu’il aurait] violée dans un parking et à qui on promettrait 500 000 ou un million d’euros pour inventer une telle histoire…”

LIGNE DE DÉFENSE SIMILAIRE

Dans les deux dossiers, la ligne de défense est similaire. Ni Dominique Strauss-Kahn, ni Julian Assange ne contestent avoir eu des rapports sexuels avec leurs accusatrices, mais ils affirment tous deux qu’elles étaient consentantes. Leurs avocats respectifs affirment en revanche que les plaignantes ont porté plainte pour des motivations n’ayant rien à voir avec la justice : en vue d’obtenir de l’argent dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, et par désir de vengeance dans l’affaire Assange.

Mais contrairement à Dominique Strauss-Kahn, Julian Assange ne risque pas – encore – une condamnation pour viol ou pour agression sexuelle. L’audience des 12 et 13 juillet doit uniquement décider de son extradition vers la Suède, avant un éventuel procès dans ce pays. C’est là que la tâche de ses avocats s’avère complexe : ils devront non seulement démontrer que les accusations contre M. Assange sont faibles, mais aussi que son extradition n’est pas nécessaire. Le cofondateur de WikiLeaks n’a pas été mis en examen, mais son retour Suède est demandé par les services du procureur pour recueillir son témoignage.

Or, lors du procès en première instance, le tribunal avait décidé de l’extrader. Les avocats de M. Assange affirmaient que le renvoi de leur client en Suède n’était aucunement justifiée, car ce dernier s’était tenu à la disposition de la justice suédoise durant toute la durée de son séjour. La demande d’extradition ne constituerait qu’une manœuvre d’intimidation, téléguidée par les Etats-Unis, affirmaient-ils. Mais au cours de l’audience, l’accusation avait pu démontrer que M. Assange s’était bien soustrait à une convocation de la justice suédoise, invalidant le principal argument de la défense.

DÉCRIDIBILISER LES VICTIMES PRÉSUMÉES

Dès lors, la seule chance pour M. Assange d’échapper à une extradition est de démontrer que les accusations dont il fait l’objet sont fantaisistes, ou portent sur un délit mineur – et non sur un crime comme le viol. La défense avait initialement argué que les faits reprochés à Julian Assange ne constituaient pas un viol tel qu’il est défini par la loi britannique ; il s’agissait uniquement d’une bizarrerie du droit suédois, traduite par “sexe par surprise”, jugeaient-ils. Là encore, cet argument a fait long feu, notamment après la publication par plusieurs journaux britanniques, dont le Guardian, d’extraits du témoignage d’une des victimes.

Pour M. Assange, l’unique porte de sortie serait donc de prouver que les accusations à son encontre sont peu crédibles. C’est là le dernier – et principal – point commun entre “l’affaire Assange” et “l’affaire DSK” : pour la défense, le salut passe par la décrédibilisation des victimes présumées, quitte à les présenter comme des affabulatrices. Les avocats de M. Assange n’accusent pas les deux plaignantes d’être des prostituées, mais affirment que puisqu’elles ont eu, avant les faits, des rapports consentis avec leur client, leurs plaintes ne peuvent être que motivées par le désir de vengeance, une théorie en partie accréditée par des SMS révélés lors de la première audience.

Pour autant, ce raisonnement pose problème. L’argument consistant à dire qu’il ne peut y avoir eu viol car les plaignantes avaient auparavant consenti à des rapports reviendrait à nier, par exemple, l’existence du viol conjugal. Et caricaturer la Suède ou les Etats-Unis comme des pays outrageusement puritains, dont le droit accorderait une importance démesurée aux plaintes pour viol ou agression sexuelle, comme le disent certains soutiens de MM. Assange et Strauss-Kahn, serait oublier que ces deux pays ont surtout fait un long travail pour mieux prendre en compte la parole des victimes.

Furieux des mises en cause répétées de la justice de son pays, le premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, s’était emporté contre les avocats de Julian Assange : “Ça se passe ainsi quand, afin de défendre un client, on décrit de façon condescendante les systèmes judiciaires d’autres pays. Mais tous ceux qui vivent en Suède savent que cela n’a rien à voir avec la réalité. Nous avons parcouru un long chemin quand il s’agit de dire clairement que nous n’acceptons ni la violence sexuelle, ni le viol.”

Damien Lel

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