Informazioni che faticano a trovare spazio

Israele, arrestati 124 pacifisti arrivati per Gaza

Fly-tilla, linea dura di Israele
incarcerati 124 attivisti

Il gruppo voleva manifestare solidarietà al popolo palestinese. Saranno espulsi a breve. Sono francesi, americani, belgi, bulgari olandesi e spagnoli

Espulsione in arrivo per 124 attivisti della “Fly-tilla” arrestati ieri al loro arrivo in Israele all’aeroporto Ben Gurion (nella foto), dove erano giunti per manifestare la loro solidarietà al popolo palestinese. A renderlo noto è la portavoce del sevizio immigrazione israeliano, Sabine Hadad, spiegando che “l’accesso al territoro israeliano è stato impedito a 124 militanti filo-palestinesi in arrivo dall’Europa, attualmente detenuti nelle carceri israeliane”, che saranno espulsi “non appena ci saranno ci saranno posti liberi sui voli appropriati”.

I manifestanti arrestati, provenienti in maggior parte da Francia, Stati Uniti, Belgio, Bulgaria, Olanda e Spagna, sono attualmente detenuti in due carceri, uno nei pressi di Tel Aviv e uno nel deserto del Negev e, assicura la Hadad, “stanno ricevendo lo stesso trattamento corretto di tutti gli altri prigionieri”.

La “Fly-tilla”, com’è stata ribattezzata l’iniziativa pro-Palestina dopo che il blocco navale sollecitato da Israele ha impedito la partenza della “Freedom Flotilla 2” 1 dalla Grecia, prevedeva l’arrivo in aereo di oltre 800 manifestanti da tutto il mondo per una visita pacifica alle famiglie palestinesi di Gaza. La maggior parte dei manifestanti sono stati però bloccati negli aeroporti di partenza dalle stesse compagnie aeree, a cui le autorità israeliane avevano inviato ‘liste nere’ con  gli indesiderati.

Ma quanti sobno in realtà i giovani europeib incappati in questa stretta israeliana, che risolve col carcere in attesa dell’espulsione il respingimento? Dal blog di michel collon riprendo questa storia del 30 giugno.

Jeudi 30 juin 2011, Elise et Rachida atterrissent à l’Aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, en Israël à 23h00, heure locale. « Le vol s’est bien passé, Elise a discuté avec sa voisine pour lui demander la traduction de mots en hébreu », nous explique Rachida. « Nous savions que quelques tracasseries à la douane étaient possibles, mais rien ne nous laissait présager les 24 prochaines heures ».

Arrivée à l’aéroport de Tel Aviv

Elise et Rachida planifient leur voyage en Palestine et en Israël depuis des mois. Elle s’y rendent pour visiter le pays, rencontrer des associations palestiniennes, visiter Jérusalem, la Cisjordanie, la Galilée, découvrir la réalité de l’occupation, de la discrimination contre la population palestinienne, mais aussi rencontrer les acteurs de terrains, des ONG, des associations de la société civile. Comme son amie, Elise s’est préparée : « On nous a expliqué qu’il ne fallait pas nous étendre sur les motifs de notre voyage. Si l’on stipule que l’on va rencontrer des Palestiniens, les autorités israéliennes nous refusent l’accès au territoire. »

Elles sortent de l’avion. C’est Elise qui est abordée par une garde : « Where are you going ? » « Tel Aviv » « And then ?  » « On the coast, Jérusalem… ». Les filles avancent ensuite vers les douanes proprement dites. Rachida remet son passeport au douanier : « Il m’a posé quelques questions, sur ma destination surtout. Je lui ai dit que nous nous rendions à Tel Aviv, puis que nous descendrions la côte jusqu’à Eilat, avant de faire une boucle dans le pays. Alors que je lui parlais, une femme est arrivée à côté de moi et m’a demandé de la suivre. Après quelques minutes, Elise m’a rejoint  ».

Début des interrogatoires

Les interrogatoires débutent. Ensemble, puis séparément, les deux belges font face aux officiers israéliens. Elise leur remet une réservation d’hôtel pour Tel Aviv et quelques papiers qui préparaient son voyage en Israël. De nombreuses questions sont posées sur leurs origines, leurs finances, leur lien entre elles, le but du voyage et le voile de Rachida. Ils demandaient également si elles avaient l’intention de se rendre dans les Territoires Palestiniens. «  Ils étaient obsédés par les question de religions, de cultures, de langues » remarque Elise. « Vous avez des mots en hébreu dans votre pile de papier ! » remarque la garde. « J’ai appris un peu d’hébreu, je me suis entrainée.  » « L’hébreu, comme c’est étrange… Pourquoi pas une autre langue ? » « « J’ai aussi appris l’italien, l’anglais et le néerlandais !  ».

Très vite les questions portent sur le voile de Rachida : « Cela ne vous dérange pas que votre amie porte le voile ? Comment nommerais-tu ce vêtement ? » demande une garde. «  Heu un foulard, je ne sais pas le dire en anglais. »« Et toi Rachida, sais-tu tu comment on le dit en anglais ?  ». « Euh… ? oui, on dit a scarf  ». « Non, ce n’est pas comme cela qu’on appelle ce vêtement en anglais. En anglais, on appelle cela un hijab ! » souligne la garde.

Ils n’ont pas apprécié le fait qu’on réclame, qu’on ne soit pas dociles et silencieuses

Fin de la discussion, les filles sont renvoyées dans la salle d’attente. Elles commencent à s’impatienter : « Cela faisait plus de quatre heures que nous attendions dans cette salle d’attente entre des interviews de cinq minutes, nous voyions des touristes arriver et repartir, alors que nous devions attendre en restant coincées là, sans nos passeports… Nous commencions à nous impatienter, nous étions fatiguées et avions faim. »

Elise et Rachida se dirigent vers un bureau pour poser des questions : «  Nous voulions une explication, cela faisait plusieurs heures que nous attendions. A partir de ce moment tout a changé, les gardes sont devenus agressifs. Ils n’ont pas apprécié le fait qu’on réclame, qu’on ne soit pas dociles et silencieuses ».

Après plusieurs heures d’attentes, on fouille leur GSM. Elise est interrogée pour la énième fois et on lui annonce : «  You are denied. It will not be possible for you to enter Israel. You do not have enough money to do this trip.  »

Deux gardes exigent alors de prendre ses empreintes et sa photo. Elle refuse. Ils insistent pendant 15 minutes. « Faites-le ! » « Non, vous n’avez pas à prendre mes empreintes. Je refuse catégoriquement. » « Faites-le ou vous aurez des problèmes. » « Pas question ! ». Les gardes laissent tomber.

De retour dans la salle d’attente, la même demande est faite à Rachida, elle refuse également. Un garde se poste devant la salle d’attente. Tout déplacement des filles est surveillé et accompagné. Rachida se fait aborder par une garde israélienne en arabe. « Je ne réponds pas, elle insiste en arabe, je lui explique en anglais que je ne parle pas l’arabe  ». Les filles sont amenées vers la salle des bagages. Changement d’équipe, elles prennent leurs bagages, une fois de plus, les mêmes questions. Pendant deux heures, on procède à une fouille corporelle ainsi qu’à une fouille minutieuse de leurs bagages, objet par objet.

Le refus d’accéder au territoire est signifié

De retour dans le hall des arrivées, vers 6h30 du matin, il n’y avait plus aucun autre passager. Une dizaine de gardes les attendaient : « Votre accès au territoire israélien est refusé. Suivez-nous !  » Les filles protestent et exigent une explication : « Nous avions compris que nous serions de toute façon déportées. Nous n’allions pas l’accepter avec le sourire. Nous avions décidé de parler seulement en français et d’exiger une explication. Ils sont devenus super agressifs avec nous, nous nous sentions clairement menacées au milieu de ces gardes ». Toute demande pour contacter la Belgique ou l’Ambassade belge à Tel-Aviv leur a été refusée. Elles ont quand même eu le réflexe d’envoyer quelques sms en Belgique.

Cris, menaces, … Les filles sont sommées de les suivre et sont embarquées manu militari dans une camionnette. Elise raconte : «  Nous avions vraiment peur, je ne savais pas où ils nous emmenaient, l’ambiance était super agressive  ». Rachida demande des explications au garde en charge de leur transfert : « Il me répond que l’Etat d’Israël expulse qui il veut, quand il veut et qu’ils n’ont pas à donner de raison ! La seule explication qu’il nous accorde est que nous nous dirigeons vers le centre de l’immigration ». Nous arrivons au centre : une prison avec des barreaux aux fenêtres.

Le centre de détention

Les filles sont amenées dans le hall, les gardes sont très nerveux. Ils leur crient dessus. Elise doit se lever, on lui donne des draps et on ouvre une cellule, lui ordonnant d’entrer. Pour elle, il n’est « pas question d’entrer. Six gardes m’entourent et on m’attrape par les bras pour me faire entrer de force en cellule. Ils me faisaient très mal ». Rachida profite de la confusion pour appeler l’Ambassade. Deux gardes foncent sur elle, l’agrippent au visage et lui arrachent son téléphone pour l’empêcher de laisser un message. Ensuite on la jette sur le côté et on les force toutes les deux à entrer en cellule. « Enfermées, nous n’avions plus aucun contact avec l’extérieur. Nos contacts en Belgique, alertés par nos sms envoyés plus tôt, se sont chargés de prévenir l’Ambassade belge à Tel-Aviv. Grâce à leur intervention, le secrétaire de l’Ambassade est venu nous rendre visite au centre de détention ».

Suite aux maintes négociations avec les gardes du centre, elles ont pu récupérer quelques affaires de base dans leurs bagages (médicaments, brosse à dent…). Elles ont enfin pu prendre contact avec leurs familles, via le téléphone du secrétaire de l’Ambassade, qui ont décidé de les faire rentrer par le premier vol vers Bruxelles.

Expulsion

Au bout de plusieurs heures d’attente en cellule, la police a finalement donné son autorisation pour que les filles quittent le territoire. Les billets d’avion ont alors été faxés au centre de détention.

Rachida et Elise ont été reconduites à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv après 17h d’enfermement et sont arrivées samedi 2 juillet à 5h du matin à Zaventem.

« Cette expérience de 25h d’interrogatoires, d’enfermement, d’injustice, nous a permis de réaliser ce que pouvaient ressentir quotidiennement un Palestinien. Nous avons vécu le racisme, l’arbitraire, le dénigrement et la frustration face à l’oppresseur. Encore une fois l’Etat d’Israël a abusé de son statut et n’a pas hésité à outrepasser ses droits. Malgré l’intimidation et les menaces proférées à notre égard et cela dans le but de nous dissuader de revenir en Palestine, notre motivation n’a fait que croître ainsi que notre sentiment de solidarité envers le peuple palestinien. »

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