Informazioni che faticano a trovare spazio

La Roma da cartolina di Le Monde. E gli scooter che finiscono per terra come quello di Nanni Moretti…

Detto fatto. Non appena il solerte giornalista scooterista di Le Monde Daniel Psenny ha descritto Roma in scooter, citando in partenza Nanni Moretti, ecco il povero Nanni tamponato nella sua Monteverde da una Seicento (nella foto la sua Vespa dopo l’incidente). Diciamo che l’articolo, che tanto è piaciuto al sindaco Alemanno, ha fatto subito i conti non solo con le associazioni dei Residenti del Centro Storico (venga con noi e gli facciamo vedere davvero Roma come è combinata, hanno detto al giornalista) ma  anche con la circolazione in concreto. Bontà sua, Psenny avverte che ci sono percorsi che fanno male alla schiena (sarà per le buche che sono cresciute esponenzialmente con questa giunta?) e non solo come Appia Antica. La Roma da cartolina di Le Monde, attraverso Psenny; non corrisponde alla vita di quel milione di persone che è “costretto” a usare i motorini perché i mezzi pubblici sono un disastro. Propongo al signor Psenny di mettersi su una qualunque delle vie consolari che portano in città (Casilina? Prenestina? Cassia?…) al mattino alle 8 e vedrà come funziona davvero la sua bella Roma da cartolina.

Per utilità ripropongo il compitino di Daniel Psenny che tanto è piaciuto in Campidoglio.

Rome, ville ouverte aux scooters

LE MONDE | 30.05.2012 à 13h37 • Mis à jour le 30.05.2012 à 13h37

Par Daniel Psenny

Certes, il y a le vélo (plus écologique) ou la marche à pied (plus sportive), mais visiter Rome à scooter est un rêve pour les cinéphiles. Les images défilent en noir et blanc… Rien de plus facile que de se prendre pour Gregory Peck ou Audrey Hepburn arpentant la Ville éternelle en Vespa dans Vacances romaines de William Wyler (1953) ou de reprendre la virée matinale de Nanni Moretti en scooter à travers les rues désertes de Rome dans son Journal intime (1992).

Comme beaucoup de capitales européennes, la municipalité interdit de plus en plus l’accès des voitures à son centre historique. Tout est fait pour décourager la circulation automobile avec la mise en place de nombreux sens interdits qui font tourner le conducteur en rond et en bourrique avant qu’il ne reparte vers l’extérieur de la ville, faute de places de stationnement.

En revanche, pas de problème pour les utilisateurs de scooters qui bravent (presque) tous les interdits et peuvent – même si cela devient de plus en plus difficile – garer leur deux-roues sur les trottoirs.

Le plaisir du scooter sous le soleil de Rome ne doit pas empêcher de faire très attention. En dehors des grands axes qui sont praticables malgré quelques nids-de-poule et une absence (quasi) totale de signalisation, les ruelles avec leurs pavés mal assemblés ressemblent souvent au tracé de Paris-Roubaix. Attention les secousses et gare au mal de dos ! La vigilance dans un trafic souvent chaotique reste de mise. Entre les bus, les taxis, les tramways, les centaines de deux-roues et quelques Romains à la conduite plutôt nerveuse, il est recommandé de ne pas être distrait, ni tête en l’air.

Pourtant, c’est bien tête en l’air et l’esprit léger qu’il faut visiter Rome. En levant les yeux, au-dessus des façades ocre jaunes ou rouges, on peut apercevoir, ici ou là, une terrasse ombragée ou deviner des intérieurs d’appartements. Parfois, c’est un portail dont il faut juste pousser la grille pour découvrir un jardin aux odeurs enivrantes ou une cour arborée avec table et parasol. L’accueil des habitants y est parfois chaleureux. La fraîcheur s’apprécie dans les nombreuses églises et cloîtres.

BALADE CINÉMATOGRAPHIQUE

Les quartiers sont nombreux à Rome, mais le centre historique reste concentré dans un périmètre peu étendu qui permet de garer son engin selon ses envies pour sillonner les ruelles. Ainsi, en partant de la gare Roma Termini en direction du Vatican à travers la via Nazionale et le corso Vittorio Emanuele II, il est possible de visiter quelques-uns des lieux incontournables de Rome en plusieurs étapes : place de la République, la colline du Quirinal, piazza Venezia, le Colisée ou le Largo Argentina avec ses dizaines de chats qui se cachent dans les ruines. De là, on peut pousser vers le Panthéon où l’on n’oubliera pas de prendre une granite de café “con panna” à la Tazza d’Oro, ou vers la fontaine de Trevi, à la recherche de Marcello et Anita, et la piazza Navona avant de retraverser le cours Vittorio Emanuele II pour se rendre à Campo dei Fiori, puis piazza Farnese au pied de l’ambassade de France. Il suffit ensuite de se perdre au gré des ruelles et des places en traversant le Tibre vers le Trastevere, en garant son scooter sur l’île Tibérine. Autant de lieux que l’on semble déjà connaître à travers les films. D’ailleurs, dans de nombreux endroits, la municipalité a installé des panneaux indiquant l’œuvre qui y a été tournée.

Pour finir (en partie) sa balade cinématographique, quoi de mieux que de se rendre à Cinecitta ? A une dizaine de kilomètres du centre, on peut prendre la route qui passe par la via Appia Antica et ses grandes dalles de basalte bombées datant du IVe siècle avant Jésus-Christ (que l’on évitera d’emprunter en deux-roues…), puis suivre la via Tuscolana, une très longue avenue bordée d’immeubles des années 1950 d’où pourrait surgir Anna Magnani

Aujourd’hui, “l’usine à rêves” n’a plus le même lustre, mais la visite du musée Cinecitta si Mostra et d’une partie des studios (dont le fameux numéro 5 dédié à Federico Fellini) font encore frissonner. Aujourd’hui, la télévision a pris la place du cinéma, mais on peut encore se promener dans quelques décors en carton-pâte dont ceux de la série “Rome” et de “Gangs of New York” de Martin Scorsese. On y croit. “Tout est réaliste, il n’y a pas de frontière entre l’imaginaire et le réel”, disait d’ailleurs Fellini.

Daniel Psenny

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